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01/12/2013

Sortie des cahiers de l'Abbé Lemire

WP_004272.jpgWP_004277.jpgMoment d'une rare intensité hier à l'hôtel de ville d'Hazebrouck sous les portraits peints de l'ensemble des maires successifs de la commune, dont l'abbé Jules Lemire. C'est d'abord Gilbert Louchard, petit-neveu de l'abbé et président de l'association Mémoire de l'Abbé Lemire qui a pris le micro. A 90 ans et une vivacité à toute épreuve, il a rappelé les efforts déployés par cette association pour donner corps à ce projet rendu possible à la fois par le travail ancien de classement de Suzanne Arbelet (elle avait envisagé dès 1928 avec l'abbé Birot une publication d'extraits choisis) mais aussi la ténacité de Jean-Pascal Vanhove et Jean-Pierre Delannoy.

Tous deux, soucieux d'éclairer l'histoire, ont passé plus de 5 années, des milliers d'heures, souvent en effectuant les 3 / 8, ont patiemment déchiffré les cahiers historiques de l'abbé Lemire. Leur travail de retranscription, d'annotation, d'explication, c'est au final 2 tomes pour 5 kgs, 7 millions de signes au total. Deux fois le bible a souligné Jean-Pascal Vanhove. Le tout est une contribution majeure à l'histoire politique de notre région. Ces cahiers viennent enrichir le travail de biographie réalisé par Jean-Pascal Vanhove il y a peu. Jean-Pierre Delannoy a salué la thèse historique de Jean-Marie Mayeur que tout étudiant en science politique devrait connaître. Lui a lu et relu ce travail. C'est certainement la raison pour laquelle il a eu à cœur de mener ce travail en binôme. Et si c'était à refaire, le referaient-ils ? Assurément ont-ils répondu ! Bravo à ces deux contributeurs.

En conclusion, le député-maire, Jean-Pierre Allosery a redit sa fierté pour ce travail mené avec le concours de la ville, de lui-même à travers sa réserve parlementaire mais aussi le conseil général du Nord. La caisse d'épargne de Nord France Europe a également soutenu le projet comme le diocèse de Lille. Mgr Ulrich et Mgr Coliche n'avaient pas pu se rendre à la manifestation du jour mais l'archiviste du diocèse, Frédéric Vienne, est reparti chargé de deux colis pour les deux évêques. En cette année du centenaire, ces cahiers tombent à point nommé.

A suivre en 2014, selon nos informations, un hommage à Jean-Marie Mayeur et la présentation de ces ouvrages à ESPOL, l'école des Sciences Politiques de l'Université Catholique de Lille. Les cahiers de l'abbé Lemire, on n'a pas fini d'en entendre parler...  

28/11/2013

Soirée de partage après la session nationale des Semaines Sociales

amm.jpgNous avons été plusieurs du Nord-Pas-de-Calais à participer à la 88ème session annuelle des Semaines Sociales de France, proposée cette année en 3 lieux: Paris, Lyon et Strasbourg.

Pour revenir ensemble sur ce que nous avons vécu dans ces 3 lieux (moments particuliers et ateliers spécifiques et moments partagés en simultanée par écrans interposés) et le partager avec d'autres, mettre en évidence les lignes de force, envisager des pistes de travail dans le cadre de la fabrique sociale, une soirée est prévue mercredi prochain 4 décembre à 18h30 à l'Accueil Marthe et Marie à Lomme-Humanicité.

Venez librement assister à cet échange qui sera animé par les participants à la session encore toute fraîche !

Tribune parue dans Croix du Nord

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Le défi de la fabrique sociale

 

En prenant, en avril dernier, la responsabilité de la présidence des Semaines Sociales en Nord-Pas-de-Calais, avec une équipe où se mêlent à la fois expériences et envies nouvelles,  j’avais en tête le défi que nous devons continuer de relever : être au rendez-vous de la question sociale en mobilisant des hommes et des femmes de notre temps dans la durée.

 

La question sociale, c’est toute la tradition de travail des Semaines Sociales de France. La durée, c’est la condition pour que les solutions  soient nourries et discutées d’une manière sérieuse. Le temps reviendra pour que des hommes et des femmes, formés et encouragés, prennent de nouvelles responsabilités. Car ce qui manque aujourd’hui cruellement dans le champ de la responsabilité politique, c’est bien cette capacité à former des militants pour gagner autre chose que des élections. La confiance perdue de nos concitoyens, c’est cela qu’il faut regagner. Pour la regagner, il faut adopter des postures nouvelles et courageuses.

 

Nous n’avons de ce point de vue rien inventé, c’était la matrice de nos prédécesseurs. Mais nous devons à la fois nous en souvenir et aussi adapter les méthodes. C’est tout le défi de la fabrique sociale.

 

C’est ce que nous avons tenté de faire de manière expérimentale avec le thème « Réinventer le travail » – thème de la 88ème session nationale - qui fait évidemment sens pour notre région.  Interpellées par le sujet, les Semaines Sociales en Nord-Pas-de-Calais ont donc lancé en juin dernier un premier atelier. Pendant deux bonnes heures, les présents ont planché sur les évolutions constatées dans leur vie professionnelle d’une part, et dans leurs différents secteurs d’activité d’autre part.

 

Du côté des retraités, on s’est montré peu motivé à replonger dans une histoire pas toujours rose, alors que la vie présente, bien remplie en bénévolat de toute sorte, offre encore tant de joies et de rencontres. Le groupe des actifs a regardé du côté des frontières : entre vie professionnelle et vie privée, entre travail rémunéré et bénévole, entre solidarité et autonomie… Le triptyque projet du salarié, projet du patron et projet collectif de l’entreprise a suscité de nombreux témoignages personnels. Jusqu’où investir sa vie professionnelle ? Améliorer sans cesse les processus laisse-t-il encore une place à l’initiative, à l’épanouissement, à la relation avec les collègues ? Si autrefois, pénibilité et durée de la semaine rendaient souvent difficile la prise de recul par rapport aux conditions de travail, il semblerait bien que les nouvelles technologies de communication aient pris le relais aujourd’hui pour empêcher les salariés de décrocher…

 

Voilà sans doute une des raisons qui ont fait le succès de ce premier atelier, invitation à la prise de conscience par le dialogue. Cette pédagogie participative, donnant une large place à la parole de chacun, a rencontré l’intérêt et donné envie au groupe de poursuivre sa réflexion.

 

Le 16 octobre s’est donc tenu un deuxième atelier, toujours dans la grande salle de l’Accueil Marthe et Marie à Humanicité. Cette fois-ci, chacun était d’abord invité à s’interroger personnellement : « Quelle est la place du travail aujourd’hui dans ma vie ? »…. Entre activité contrainte mais utile à d’autres, corvée, moyen de structurer ou de gagner sa vie, occasion de réaliser son rêve ou lieu de fatigue, source de relations autant que de stress, les échanges ont mis en évidence la diversité extrême des parcours de vie. Cette manière un peu déstabilisante de faire connaissance les uns avec les autres, n’était en réalité qu’un tour d’échauffement, une mise en situation et une mise en confiance avant d’attaquer le cœur de l’ouvrage et de se plonger dans la doctrine sociale de l’Eglise, et ce qu’elle dit du travail. Cinq paragraphes extraits du Compendium ont été soumis à la curiosité puis à la sagacité des petits groupes, comme autant de propos pouvant faire écho aux situations d’aujourd’hui : le commandement du repos sabbatique, le travail comme obligation, le développement de la personne humaine favorisant la productivité, la création de corps intermédiaires permettant la participation, le chômage comme calamité sociale.

 

Les chantiers sont ouverts ! La session nationale qui se tient ces 22, 23 et 24 novembre, simultanément à Paris, Lyon et Strasbourg, fournira certainement de nouveaux éléments de réflexion. C’est la force des Semaines Sociales de France depuis 1904 que de concourir à cette effervescence pendant un long week-end. C’est pourquoi La Fabrique Sociale a déjà programmé un nouvel atelier mercredi 4 décembre à 18h30 à l’Accueil Marthe et Marie, largement ouvert à tous ceux qui voudraient y contribuer, pour partager les fruits de cette session.

 

Et puis, nous lancerons l’année 2014 qui sera pour les Semaines Sociales en Nord-Pas-de-Calais une année exceptionnelle. En effet, nous accueillerons les 21, 22 et 23 Novembre 2014 à l’Université Catholique de Lille la 89ème session sur le thème : « Nouvelles technologies, nouvelle anthropologie ».

 

Denis Vinckier, Président des Semaines Sociales Nord-Pas-de-Calais associées aux Semaines Sociales de France.

26/10/2013

L'inscription pour la session annuelle des Semaines Sociales c'est maintenant !

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Dans le message vidéo de Jérôme Vignon à entendre, il y a au moins 4 bonnes raisons de participer à la 88ème session annuelle des Semaines Sociales de France.

A noter que pour faciliter et dynamiser les inscriptions, la session annuelle se tient en 3 lieux différents : Paris, Lyon et Strasbourg.

Nous sommes à un mois de l'évènement, c'est le moment de s'inscrire d'un clic en ligne. C'est possible, et c'est le moment de le faire !

Comme le souligne Jérôme Vignonà l’arrière plan de beaucoup des difficultés sociales et des menaces politiques dont notre actualité est chargée se trouve bien la question de l’emploi. Raison de plus pour venir participer à cette session nationale, ouverte à toutes et tous !

24/10/2013

La fabrique sociale en plein travail

Les 88ème Semaines sociales de France ont pour thème « le travail ». L’antenne locale a lancé des ateliers pour permettre aux chrétiens de la région d’y réfléchir.

 atelier2.jpg« Réinventer le travail » : un thème national qui fait sens pour notre région, mais quelle responsabilité particulière pour les chrétiens ? Lille est depuis 1904 le berceau des Semaines Sociales, avec Lyon. Les Semainiers de la Région Nord-Pas-de-Calais, interpelés par le sujet, ont lancé en juin dernier avec succès un premier atelier. Les chrétiens y ont étudié, à partir de leur propre expérience, les évolutions de la vie professionnelle et des différents secteurs d’activité. Cette pédagogie participative, donnant la parole à chacun, a donné envie au groupe de poursuivre sa réflexion.

Le 16 octobre s’est ainsi tenu le deuxième atelier à l’Accueil Marthe et Marie (Lomme-Humanicité). « Quelle est la place du travail aujourd’hui dans ma vie ? ». C’est sur cette question que les participants se sont d’abord interrogés individuellement. « Activité contrainte, mais utile à d’autres »,  « corvée », « moyen de structurer ou de gagner sa vie », « occasion de réaliser son rêve » ou « lieu de fatigue », « source de relations autant que de stress »… Les échanges ont mis en évidence la diversité des parcours de vie. Mis en confiance, les participants, anciens du premier atelier ou nouveaux venus, se sont plongés dans la Doctrine sociale de l’Eglise, et ce qu’elle dit du travail. Cinq paragraphes extraits du Compendium ont été soumis à la curiosité, puis à la sagacité des petits groupes. Autant d’échos aux situations d’aujourd’hui : le commandement du repos sabbatique, le travail comme obligation, le développement de la personne humaine favorisant la productivité, la création de corps intermédiaires permettant la participation, le chômage comme calamité sociale. Les chantiers sont ouverts !

La session nationale qui se tiendra en trois lieux (Paris, Strasbourg et Lyon) du 22 au24 novembre, fournira certainement de nouveaux éléments de réflexion. C’est pourquoi La Fabrique Sociale a déjà programmé un nouvel atelier mercredi 4 décembre à 18h30, largement ouvert à tous ceux qui souhaitent y contribuer.

Contact: cedemous@aol.com  ou semsocnpdc@gmail.com