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24/04/2016

Sortie du bulletin N°2 des Amis d'André Diligent

12698460_10153880775688398_7875089266407929871_o.jpgL’association Les Amis d’André Diligent a pour but, à partir des archives et des documents personnels d’André Diligent conservés à la Médiathèque de Roubaix, de soutenir, au-delà de la personne d’André Diligent, tous les travaux de valorisation et toutes les recherches sur le christianisme social et la démocratie chrétienne en région Nord-Pas-de-Calais.

Lors de l’Assemblée Générale du 25 octobre 2014, il a été décidé de donner un nouveau souffle à l’association, trois années après son lancement en 2011. Aussi, en plus de la journée d’étude annuelle (premier vendredi de février) et de la conférence annuelle (en octobre lors de l’assemblée générale), un bulletin a comme ambition de faire davantage le lien entre les adhérents et de valoriser les travaux de recherche.

Aussi, nous vous invitons à remplir et à nous retourner le bulletin de votre adhésion 2016 (20 €) accompagné de votre abonnement au bulletin (10 €) dont vous tenez le second numéro entre les mains.

Bulletin pour recevoir le bulletin par poste à renvoyer à :

Les Amis d’André Diligent

Médiathèque de Roubaix

13 Rue du Château 59100 Roubaix

Nom :                                                

Prénom :

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Profession :

Année de naissance :

Mail………………………………………………………………..@..................................................

Portable :

0 règle la somme de 20 € comme cotisation de l’année 2016.

0 cotise pour 10 € au bulletin annuel de l’association qui paraitra Une fois l’an. En raison du coût d’impression et d’envoi, seuls les abonnés recevront le bulletin.

Date et signature 

Mail

lesamisdandrediligent@yahoo.fr

Les actes des journées d’étude

sont disponibles à la maison d’édition http://leslumieresdelille.com

03 20 659 507

Site internet à faire connaitre http://lesamisdandrediligent.hautetfort.com

Ce bulletin est perfectible. Faites nous des propositions. Conformément au souhait d’André Diligent, il comporte un courrier des lecteurs.

A vos claviers !

12/02/2016

Quelle réception de l’encyclique Laudato Si

Quelle réception de l’encyclique Laudato Si

dans notre région à ce jour ?

 

10509580_1012999808716959_3391732280278843863_n.jpgUne occasion de partager avec Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France, sur :

 

  • les initiatives que nous avons prises,
  • celles que nous avons vues,
  • celles auxquelles nous avons pu participer,
  • celles qui émergent,
  • celles qui restent à prendre…
  •  

Chacun est invité à venir en ayant réfléchi à cette question, le mercredi 9 mars de 18h à 19h, étage de la présidence, 60 Boulevard Vauban à Lille.

 

A 20h, ce même mercredi 9 Mars, à Englos, Salle Kaliméra, Jérôme Vignon*, interviendra sur le thème :

 

31/12/2015

Sur les traces de Léon Harmel…au Val des Bois (Marne)

WP_20151114_12_56_29_Pro.jpgLe 14 novembre dernier à Reims s’est tenue la journée du centenaire de la mort de Léon Harmel, en présence de 850 personnes dont 600 membres de sa famille et 24 délégués de mouvements et d’associations avec un lien de parenté spirituelle. Les Semaines Sociales de France étaient représentées par les responsables des Antennes de Reims et du Nord-Pas-de-Calais. La dernière célébration datait de 1929 avec le centenaire de la naissance de celui dont Patrice Harmel a pu, d’entrée de jeu, dire qu’il avait à la fois une confiance en Dieu, en l’homme et mis toute son énergie à bâtir une société plus fraternelle, plus juste et plus belle. Parce qu’il a marqué son temps et qu’il laisse de nombreux fruits, la journée avait vocation à les reprendre pour les mettre en perspective.

L’encyclique de Léon XIII comme récompense des pèlerinages ouvriers

WP_20151114_15_24_28_Pro.jpgC’est Aymeric Saucourt-Harmel, de Science-Po, qui a travaillé sur son aïeul, et s’est donc attaché le premier à valoriser les fruits de l’action de celui dont la source constante fut la prière et qui fut frappé par le décès de son épouse Gabrielle. La doctrine sociale de l’église fut incontestablement pour Léon Harmel un long chemin de mise en pratique. En 1885, il emmène d’abord 120 patrons à Rome puis 2000 ouvriers en 1887. Et 10.000 en 1889 où l’on voit les Cardinaux servir à table les ouvriers. Pour l’intervenant, l’encyclique du 15 mai 1891 Rerum Novarum est la véritable récompense des voyages ouvriers. Avec l’Abbé Dehon, des semaines de formation sont lancées avec Marius Gonin, l’Abbé Jules Lemire, Marc Sangnier, dans la foulée des Semaines du Val. Cette action de formation perdure avec les Semaines sociales de France, fondées en 1904 par Marius Gonin et Adéodat Boissard et présidées par Henri Lorin.

La mise en œuvre de la subsidiarité

WP_20151114_15_22_31_Pro.jpgLa grande réussite de Léon Harmel est d’avoir associé totalement les ouvriers aux œuvres. Il souhaite préparer des hommes libres avec la mise en œuvre des conseils d’usine sur la base du principe vécu de la subsidiarité. C’est l’époque où des patrons se regroupent et l’association des patrons chrétiens du Nord créée en 1874 se recommande de Léon Harmel. C’est l’époque d’un syndicalisme ouvrier chrétien avec le premier congrès ouvrier régional à Reims en 1893. En 1896, Léon Harmel est président du 1er parti de la démocratie-chrétienne. Après cette approche, Jean-François Boulanger, agrégé d’Histoire et doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de Reims Champagne Ardennes, a souhaité montré l’originalité de Léon Harmel dans le monde des catholiques sociaux et comme il les appelle des expérimentateurs sociaux.

Fondateur d’une utopie chrétienne

WP_20151114_15_34_17_Pro.jpgAutour des années 1840, la question sociale apparait avec le paupérisme qui touche l’habitat et fait apparaitre des questions nouvelles en termes de déracinement, de délitement des liens et du recul de la pratique religieuse. Les théoriciens du catholicisme social n’étaient pas tous membres de la bourgeoisie économique. Léon Harmel fait donc partie d’une minorité qui intègre le catholicisme social. Albert de Mun évoque la simplicité rustique de Léon Harmel. Ce dernier apparait donc comme le fondateur d’une utopie chrétienne : le Val des Bois. Pour l’historien, le socialisme et le catholicisme social ont des points communs et Léon Harmel va ancrer une réalité dans une bourgade à échelle humaine. L’objectif est clair de vouloir créer une élite ouvrière par l’éducation.

Que retenir de Léon Harmel ? En 1895, il se lance dans une campagne…sans être candidat. Il dit être candidat pour Jésus. Il voulait supprimer la faim mais surtout le mépris. Pour l’aider dans cette tâche redoutable, il a trouvé l’oreille attentive du Cardinal Langénieux. Ensemble, avec La Tour du Pin et Albert de Mun, face au faible écho rencontré par l’encyclique dans les diocèses en France, ils vont faire des tournées. Rerum Novarum encourage un syndicalisme exclusivement ouvrier, ce qui provoque de véritables conflits avec les syndicats de patrons. Après le congrès de Mouvaux en 1893/1894 où eurent lieu des échanges très vifs, un texte de compromis devait permettre de poursuivre selon les deux voies : syndicats mixtes, syndicats ouvriers. Avec l’invitation au ralliement des catholiques à la République en 1892, Léon XIII sait qu’il peut compter sur Léon Harmel qui soutient clairement la République.

Denis Vinckier

Pour aller plus loin :

La BD de Léon Harmel, éditions du Triomphe

Documentaire la dignité des hommes : Léon Harmel et l'usine du Val des Bois

Léon Harmel et l’usine chrétienne du Val des Bois (1840-1914) – fécondité d’une expérience sociale par Pierre Trimouille (Centre d’Histoire du Catholicisme de Lyon 1974)

Léon Harmel (1) et Jules Lemire (2) aux Semaines du Val

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Marc Sangnier (10) et Marius Gonin (3) participent à ces Semaines du Val avant la création des Semaines sociales de France

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21/12/2015

De l'indignation à l'engagement...il n'y a qu'un pas à franchir !

La séquence électorale qui vient de se fermer devrait ouvrir des portes plus audacieuses de régénération de la vie politique. Ce refrain est dans toutes les bouches, à la fois des politiques eux-mêmes mais aussi des journalistes, des acteurs de la société civile et de tous les citoyens. Chacun détient un bout de solution à proposer à partir de l’endroit où il parle. Les hommes politiques vont essayer de traduire dans les faits le fait d’avoir compris que le cumul des mandats est une maladie qu’ils ont envie de guérir. Les journalistes vont continuer, à partir de l’actualité, de commenter le quotidien avec un nombre suffisant de points d’interrogation. La société civile, cette fois-ci, en est sûre, elle va secouer le cocotier pour se faire entendre et travailler à sa reconnaissance. Quant aux citoyens, une majorité estime certainement que le pire a été évité et une minorité (une majorité ?) que rien ne changera.

 

Cette situation n’est, sur le fond, en rien nouvelle mais elle appelle une réaction nouvelle. Christophe Bellon, auteur avec Jacques Barrot en 2012, d’un ouvrage intitulé « De l’indignation à l’engagement. Foi et Politique », rappelle dans la Revue Etudes de décembre 2015 qu’historiquement la crise religieuse s’est doublée d’une crise politique, que la démocratie d’opinion et la démocratie d’émotion ont remplacé la démocratie représentative, et que la crise touche également la société. Mais souligne-t-il en conclusion de son article consacré à la démocratie d’inspiration chrétienne : en dépit de ces périodes de doute et de tensions, de recul voire d’effacement de la démocratie chrétienne, le levain est toujours dans la pâte. Les succès de ce courant ne l’ont pas réduit à l’inexistence. Des bourgeons témoignent d’un renouveau, même s’il n’est pas aisé de les identifier.

 

Un autre ouvrage qui vient de sortir, Mélange de science religieuse (revue trimestrielle, Université Catholique de Lille, tome 72) reprend les réflexions d’un séminaire de la faculté de théologie de 2013 consacré au thème : les chrétiens dans les débats de société d’aujourd’hui. Un article de Maxime Leroy, prêtre et formateur en théologie pratique, cherche à distinguer à partir des figures des postures de l’engagement des chrétiens en politique : engagement comme conséquence de la foi, action comme lieu-source de la foi, action comme réponse à un appel, action comme chemin d’une rencontre. Pour lui cette dernière posture est en train d’émerger parmi les chrétiens engagés en politique. Elle vient après la chute du mur de Berlin et la mise à mal des grands récits du siècle dernier.

 

Oui nous sommes certainement loin des annonces du week-end sur le retour de Bernard Tapie, les convergences au centre de l’échiquier politique, le refus d’une dose de proportionnelle pour les prochaines législatives, les annonces de Cécile Duflot, Xavier Bertrand, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Christophe Cambadélis, etc. Au-delà de tout cela, il y a de la place, beaucoup de place pour l’engagement de chacun. Que Tapie s’engage par le haut médiatique, c’est un signe des temps médiatiques. Mais que de plus en plus de chrétiens saisissent enfin la proposition de Gaudium et Spes : « Ceux qui sont capables d’exercer l’art très difficile mais très noble de la politique doivent s’y préparer sans se soucier de leur intérêt personnel ni des avantages matériels », serait une bonne nouvelle !

Il est important de le faire dans une France, comme le dit Jean-Yves Baziou (MSR, Tome 72), où la "laïcité est la solution politique et juridique qui a permis l’instauration d’un espace public de délibération et de coexistence des citoyens". Cette laïcité à la française offre ainsi d’être « un réservoir de références qui autorise un recours à la diversité, donc à l’altérité des points de vue et des modes de pensée ». De l'indignation à l'engagement...il n'y a qu'un pas à franchir !

Denis Vinckier

Président des Semaines Sociales Nord-Pas-de-Calais

Membre du Conseil d'Administration des Semaines Sociales de France

08/09/2015

La session des Semaines sociales de France arrive à grands pas !

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Chers amis des Semaines sociales,

 

La session des Semaines sociales de France arrive à grands pas !

Il ne reste que quelques jours pour vous inscrire à cette rencontre d'envergure à l'Unesco.

(Attention, impossible de s'inscrire sur place !)

 

Quelques mois après la publication de l’encyclique «Laudato Si'» du pape François, et quelques semaines avant la conférence internationale Paris Climat 2015, la session abordera la question de la sauvegarde de la «maison commune» sous un angle nouveau : celui du dialogue entre les religions et les cultures.

 

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Religions et cultures, ressources pour imaginer le monde

2, 3 et 4 octobre 2015

Paris