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09/03/2014

Censé travailler ou travailler sensé ?

 

56_htmlarea_actu_19013_0.jpgParce qu’il n’est pas toujours simple de conjuguer premier emploi,  plan de carrière ou réorientation professionnelle avec ses convictions, le groupe Jeunes des Semaines sociales de France propose deux jours de réflexion, d’échanges et de rencontres pour  réfléchir au sens du travail et découvrir  la réflexion de l’Église sur le travail et la vie en société.

 

  • Quel métier choisir ?
  • Qu’apporte mon travail à la société ?
  • Quel équilibre trouver entre  vie perso et vie pro ?
  • Au chômage, comment trouver sa place dans la société ?
  • Comment concilier mon travail et mes valeurs ?

Pendant deux jours, les 5 et 6 avril à ANGERS, venez échanger, débattre, rencontrer, confronter vos idées ! 

 

Mêlant témoignages, ateliers, visites de terrain et conférences, ces deux jours permettront aux participants de dégager des points de repères pour leur vie professionnelle.

http://travaillersense.fr

 

 

Où sont les véritables enjeux des élections européennes ?

logo.jpgJulien Navarro, enseignant-chercheur et directeur d'ESPOL, qui a fait sa thèse de doctorat sur les députés européens, est venu à Fournes-en-Weppes le 4 février 2014, pour analyser les choses et non pour dire comment elles devraient être. Une posture normale pour un chercheur.

A l’approche des élections européennes de 2014, Débats en Weppes avait réussi à mobiliser une centaine de personnes sur un thème vaste…sur lequel on devrait être bien informé. Mais ce n’est pas le cas, souligne le conférencier alors qu’avec 503 millions d’habitants, on évoque quand même la plus grande élection démocratique transnationale au monde.

WP_004737.jpgCertes, on se focalise sur la question des candidats mais ce qui compte ce sont les enjeux. Et pour mieux les appréhender, Julien Navarro pense qu’il faut revenir sur les logiques des institutions. Pour qu’il n’y ait aucun malentendu, il rappelle que le parlement européen n’est pas la seule organisation existante. Le Conseil de l’Europe où l’on retrouve la Russie et la Turquie…a son siège à Strasbourg.

Pour autant, l’Union Européenne compte aujourd’hui 28 états-membres dont le plus récent est la Croatie. Julien Navarro souligne qu’on lit l’Europe comme l’extension de nos problèmes nationaux, pourtant ce n’est pas le cas…L’Union compte 24 langues officielles, des écarts de richesse (Un luxembourgeois est 5 fois plus riche qu’un bulgare). La devise de l’UE reste…l’union dans la diversité.

C’est que la raison d’être initiale de l’UE est….politique. Etablir un espace de paix, c’était un objectif politique qui a débouché sur une complexité. L’Europe fruit d’une histoire et de mises en commun successives : moyens de la guerre d’abord, puis l'agriculture, ensuite la sécurité et la monnaie. C’est là toute la logique de l’intégration européenne qui est à l’œuvre. Mais comment se mettre d’accord dans un cadre aussi complexe?

 

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Julien Navarro explicite 3 logiques. La logique technocratique ou juridique qui met en évidence le fait que pour se mettre d’accord sans se refaire la guerre, il faut faire appel à des experts. Cette première logique au sens politique a été tempérée par une logique intergouvernementale, à savoir que les états représentés participent à la prise de décision (Conseil de l’Union, Conseil Européen des chefs d’Etat et de gouvernement). La 3ème logique est majoritaire et plus partisane. Depuis 1979, les députés européens sont élus au suffrage universel. Certains sont tentés par la logique majoritaire qui seule permettrait la démocratie…

Pour le chercheur, aujourd’hui, nous sommes face à une combinaison des 3 logiques qui amène des prises de décision assez complexes. A la Commission un pouvoir d’initiative et au Parlement et au Conseil un pouvoir de co-décision. Ici Julien Navarro rappelle que l’Union n’est pas un Etat en plus grand. Le principe majeur de l’Union reste un principe d’attribution : les lois ne peuvent intervenir que dans la mesure où la charge en a été donnée. Par des traités par exemple dont la mission est de définir de manière précise la feuille de route aux institutions.

Ce qui a une conséquence au niveau des enjeux des élections européennes : les enjeux de cette élection, ce sont bien ceux des compétences de l’Union et du Parlement, compétences essentiellement d’ordre économique. Et l’enseignant de se faire pédagogue : pour envoyer un message politique à l’Europe, il faut le faire au moment des élections…nationales. Les élections européennes ont de leur côté des enjeux forts…au regard de compétences bien établies.

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Le Parlement a des compétences fortes, est co-décisionnaire sur le budget, le commerce international, la protection des consommateurs. Ce sont toutes ces compétences qui portent des enjeux. Et Julien Navarro d’en citer quelques-uns : la réforme du système bancaire et des banques de dépôt, comment se positionnent les partis ? Le partenariat transatlantique et la mise en place d’une zone de libre-échange avec l’UE…derrière il y a des questions essentielles sur les règles de production. Comment se positionnent les partis ? Et puis toutes les questions liées à la protection des consommateurs.

Voilà très concrètement ce sur quoi vont devoir se prononcer demain les nouveaux députés européens. Pour les citoyens, il s’agit donc de ne pas se tromper d’élection et pour les candidats de ne pas se tromper de parlement.

Le débat avec la salle pouvait partir sur de bonnes bases. Julien Navarro devait ainsi répondre que dans la logique actuelle, un salaire minimum européen, les états n’en veulent pas. Et puis s’il devait y en avoir un, il serait différent de celui que nous avons en France actuellement. L’interpellation de Jacques Delors en 1992 sur l’urgence de s’occuper de l’Europe sociale reste d’une criante actualité.

Allez, à vos enjeux européens ! Le message s’adresse autant aux citoyens qu’aux candidats !

 

Précarité et démocratie…un thème à ne jamais lâcher !

Les Semaines Sociales de France avaient consacré la session annuelle 2012 à la démocratie. Notre idée est de poursuivre le travail sur cette question en regardant comment la précarité fragilise la démocratie. Première étape d’un travail de plus longue haleine…

Pour avancer sur le sujet, un terrain d’expression a été trouvé. Tourcoing avec ses difficultés sociales mais aussi un tissu très riche d’associations qui luttent contre la précarité grandissante. Tous ces acteurs ont été réunis le 16 janvier au Centre Pastoral St Benoit pour croiser les regards, les constats, les appréhensions aussi. Les chevilles ouvrières de cette première rencontre : le Père Samain, prêtre de la paroisse, Bernard Delebecque et Patrick Delnatte, tous deux anciens élus de la ville. Pour les trois, une envie de sensibiliser les chrétiens à l’approche des élections communales.

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Sur la base de ce premier constat, une seconde soirée a réuni les mêmes acteurs et deux témoins complémentaires : Nicolas Ketelers, délégué diocésain du Secours Catholique et François Mabille, enseignant-chercheur à l’Université Catholique de Lille.

 

Le premier qui coordonne 44 lieux de présence sur le diocèse fédérant 850 bénévoles en lien avec 30.000 personnes rencontrées avec un revenu moyen mensuel est de 400 € (dont 27% sans logement stable et 49% avec des impayés, moins de 10% en situation de travail et seulement 1% en contrats aidés), confirme une augmentation de +25% des demandes de secours dans le cadre d’une crise qui dure, le poids des familles monoparentales, la précarité des jeunes. Dans la région, une personne sur cinq est tout simplement concernée par la pauvreté monétaire. Malgré tous les dispositifs de protection, le délitement est de plus en plus prononcé. Un peu comme si les institutions s’éloignaient des bénéficiaires. L’INSEE confirme année après année que les revenus des plus pauvres ont baissé. Et les Français sont bien conscients que les inégalités s’accroissent. Pour Nicolas Ketelers, dans la dynamique de Diaconia, il faut changer le regard sur les personnes en précarité.

 

526x297-CNh.jpgFrançois Mabille, de son côté n’est pas étonné par ce constat négatif. Le chercheur rappelle que nous vivons dans une république démocratique et sociale, ce qui implique que la démocratie ce n’est pas uniquement le vote mais aussi et avant tout l’égalité des droits. Dans un autre contexte, ce sont des difficultés sociales similaires qui avaient amené il y a plus d’un siècle l’émergence des catholiques…sociaux…pour appréhender de dures réalités sociales.

Comment les précaires se situent-ils par rapport aux enjeux politiques ? La France compte aujourd’hui 5 millions de mal logés et 1 million de personnes qui ont froid. 300 millions de repas sont servis chaque année et de plus en plus toute l’année. La pauvreté est un état rappelle François Mabille. 16% de la population européenne vit en dessous du seuil de pauvreté. La précarité est une incertitude, un risque. Les dispositions d’écoute et d’accueil sont essentielles. Le lien social consiste à participer. Comment le faire avec des chiffres là ? On a davantage affaire à des personnes désocialisées qui survivent…

François Mabille confirme les propos de Nicolas Ketelers sur les inégalités en hausse, constat qui s’installe alors même que tous les revenus ne baissent pas. L’accroissement est également tangible au niveau de l’insertion et de l’éducation. Les deux inégalités les plus stables si l’on peut dire, concernent la santé et les écarts de salaires.

S’agissant de la précarité, chaque pays a sa définition ou presque. L’approche française est davantage ancrée dans l’histoire de l’état providence. Pour le Père Wresinski, elle consiste en l’addition de plusieurs insécurités. Au Québec, un précaire est privé de ressources, en perte d’autonomie avec atteinte à son intégrité physique. Dans certaines cultures (américaine, suédoise), c’est une forme de partenariat public/privé qui vient garantir le lien social.

Partant de là et si on revient en France, si je j’ai aucune sécurité, aucun acquis, que transmettre à mes enfants ? Pour voter, il faut avoir l’idée d’une utilité quelconque.

S’agissant des élections à proprement parler, au-delà du seuil de 10% d’abstention systématique, il y a ceux qui sortent momentanément et un seuil incompressible qui renvoie à la précarité et à la pauvreté. Les personnes trouvent deux types de protection : l’abstention ou le vote protestataire. Les partis politiques semblent avoir abandonné la dimension de création du lien social.

Du coup les précaires se mobilisent…et leurs mobilisations sont précaires. Parler de ou écouter les précaires ce n’est pas du tout pareil argumente François Mabille. Qui observe parfaitement que le lien social est bouleversé par la précarité…qui est un déni de la citoyenneté. Elle supprime in fine les identités citoyennes. Alain Touraine évoque dans un ouvrage récent la fin de la société ? Pour François Mabille, nos précaires d’aujourd’hui sont comme les ouvriers d’hier. A la recherche d’un soutien et d’un sursaut politique. Qui ne semble pas venir.

Dans le débat, suite à une interpellation sur le fait que ce n’est pas en supprimant les riches que l’on va supprimer les pauvres, Nicolas Ketelers revient sur la nécessaire conversion des regards et l’enjeu consistant à ne pas nier le bénéfice social d’une population. Il évoque les personnes accompagnées à ATD où l’on arrive à redonner du sens collectif. François Mabille souligne l’importance de ces dynamiques où les personnes peuvent parler en leur nom. Un peu comme l’intuition du CCFD où les acteurs ne sont pas là pour parler au nom du sud mais pour s’associer avec des gens qui dans le sud vont parler.

politique%20et%20démocratie.jpgEn conclusion de cette seconde soirée, le Père Samain pouvait brandir le dernier ouvrage de Jean-Luc Deroo et Maxime Leroy intitulé Politique et démocratie, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire. Et aussi rebondir sur Diaconia pour continuer de donner la parole : personne n’est en effet trop pauvre pour n’avoir rien à partager.

 Si la démocratie est notre bien commun à tous car vivre en société est un bien, alors il y a du boulot ! Ces deux soirées ont mis en évidence l’importance de l’observation des réalités sociales pour en comprendre les ressorts profonds. Elles ont pointé du doigt une forme d’attentisme voire d’inefficacité dans la prise en compte politique de ces phénomènes de précarité et de pauvreté qui minent la démocratie…alors même que normalement notre république est démocratique, sociale et solidaire. Ce le redire est une chose mais cela ne suffira pas. François Mabille a rappelé le rôle et l’émergence des catholiques…sociaux il y a plus d’un siècle.

 

On n'a pas fini de parler de Jules Lemire...

Pour l'association "Mémoire de l'Abbé Lemire" qui tenait son assemblée générale ce 8 mars 2014 à Hazebrouck, Jules Lemire est un homme aux valeurs actuelles et universelles. Pour le nouveau Président Jean-Philippe Le Guevel, il faut continuer d'entretenir la mémoire de l'Abbé et transmettre...dans la droite ligne de son prédécesseur Gilbert Louchart qui depuis 1999, date de création de l'association, s'est démené sans compter: remise en état de la maison, mise en place des accueils, lancement du bulletin, restauration des cahiers et mise en ordre des archives.

WP_004861.jpgCelui qui fut député de 1893 à 1928 et maire d'Hazebrouck de 1914 à 1928, année de son décès, continue de susciter un intérêt grandissant. Plus de 700 personnes ont visité la maison d'Hazebrouck en 2013 dont 400 scolaires (visites gratuites le 1er dimanche de chaque mois de 14h30 à 17h30, 5 Ter Square St Eloi et visites possibles sur rendez-vous).

L'association qui a rendu hommage à Jean-Marie Mayeur, auteur d'une thèse de référence sur Jules Lemire, a connu une année extraordinaire. D'abord avec la publication d'un biographie actualisée de l'Abbé par Jean-Pascal Vanhove, Vice-Président de l'association.

Et puis ensuite avec la sortie des cahiers de l'Abbé, deux tomes de plus de 1000 pages. Un travail de titans réalisé par Jean-Pascal Vanhove et Jean-Pierre Delannoy, docteur en droit, natif du coin, qui dit modestement avoir amorcé la pompe avec des annotations, des renvois et un index. Un travail remarquable qui permet selon Jean-Pierre Delannoy de mettre en évidence une "périodisation des fréquentations et des amitiés de l'Abbé Lemire".

Le Président Le Guevel a salué cette immense travail, repris dans le bulletin de l'association avec un hommage à Jean-Marie Mayeur, ainsi qu'un long article de Jean-Pascal Vanhove sur l'Abbé Dabry.

WP_004855.jpgL'association ne manque pas de talents puisque le second Vice-Président, passionné d'informatique et professeur de mathématiques en retraite, réalise des films à la demande. L'assemblée générale de 2014 était l'occasion de projet un film réalisé en 2010, intitulé: "100 ans après...Hazebrouck, zone de guerre, de l'arrivée en 1914 des refugiés des zones occupées jusqu'à l'inauguration du monument de la victoire en 1925". Un film émouvant qui nous plonge dans la dure réalité de celui qui est maire en 1914, Jules Lemire consignant tous les événements, de l'arrivée de 3500 réfugiés en août 1914 à la création d'un hôpital militaire anglais. La ville a payé un lourd tribut avec 312 victimes, 75 disparus, 988 mutilés et blessés.

On retrouvera Jean-Pascal Vanhove, Jean-Pierre Delannoy et Christophe Bellon, historien, pour un double hommage à Jules Lemire et Jean-Marie Mayeur à l'Université Catholique de Lille le mercredi 16 avril prochain à 17h. Si le député-maire d'Hazebrouck actuel, Jean-Pierre Allossery, a pu indiquer que les cahiers sont maintenant à disposition dans la bibliothèque de l'Assemblée Nationale...en attendant un hommage plus officiel, il s'agit de continuer de faire connaître la vie de l'Abbé Lemire: prêtre et député, c'était rare à l'époque, il souhaite que chacun puisse posséder un coin de terre pour permettre de vivre mieux (d'où la création des jardins ouvriers - 204 encore aujourd'hui à Hazebrouck), il consacre sa vie à améliorer le sort des plus humbles et grâce à son action, l'Eglise n'est plus perçue de la même manière, ni pas ses partisans..ni par ses opposants. Si cela n'est pas d'actualité...

http://memoire-abbe-Lemire.monsite-orange.fr/

Les cahiers sont disponibles dans les librairies d'Hazebrouck et aussi au Mont des Cats, à la Procure et librairie Tirloy à Lille.

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S'initier à une pensée sociale...vive...

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Et qui fait vivre ! C’est en substance le message profond que tenait à adresser aux Antennes Sociales, Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et Président du Conseil Famille et Société de la Conférence des Evêques de France, le 24 février dernier, en conclusion d’une journée consacrée à l’Europe...et à la présentation d’un ouvrage «Notre bien commun, politique, travail, propriété, styles de vie, familles, migrations ».

Ce « parcours » c’est pour se mettre au travail, pour initier à s’exercer à élaborer une pensée sociale. Il vient compléter la sortie du compendium en 2005 et le site plus récent du CERAS qui offre une approche contextualisée. Mgr Brunin rappelle que la pensée sociale est en évolution. Il s’agit pour les chrétiens de promouvoir la richesse de cet enseignement social de manière « à ce qu’il ne reste pas le secret le mieux gardé ». Pour des jeunes générations, des groupes de chrétiens en paroisse, des membres de groupes apostoliques, des acteurs divers, ce « parcours » suscitera des espaces de rencontres pour construire une pensée en permettant d’enrichir celle qui existe. Cela doit permettre l’exercice d’une vie citoyenne avec une implication éclairée.

 

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Que les choses soient claires : ce parcours est une initiation. Il n’a pas la prétention de tout explorer de la pensée sociale mais de permettre de travailler la pensée sociale ensemble. L’approche est ainsi par thématiques et non par l’histoire. Le parcours est agrémenté d’un DVD (compris dans le prix global de 10€). Avec des vidéos apéritives, puis un enseignement sous forme de vie, on suscite d’abord les questions. Puis avec le livre qui donne des pistes pour réfléchir, on va ainsi plus loin.

Marie-Laure Dénès qui était présente et qui a rédigé un chapitre insiste sur le fait que si l’Eglise a une pensée, l’Eglise c’est nous. La pensée sociale nous renvoie à notre propre responsabilité et à notre intelligence.

Après cela, on a essayé, en visionnant les vidéos.

Il ne restait plus qu’à Mgr Brunin à conclure, soulignant que l’expertise de celles et ceux qui sont dans la vie sociale est aujourd’hui nécessaire…pour les évêques et la communauté chrétienne. C’est essentiel qu’il y ait des lieux pour débattre des questions de société et y réfléchir. Dans une période qui met au défi de tenir debout comme chrétiens, pour rendre compte d’une espérance qui les habite. Par une attitude d’ouverture et d’empathie avec toutes les questions de nos contemporains, il en va d’une Eglise qui se veut « mise en œuvre » par des chrétiens compagnons d’humanité. C’est là pour Mgr Brunin la différence avec une Eglise contestataire, attestataire, exhortative. L’Eglise doit être profondément dialogique, c’est la posture prise avec Vatican II.

Il faut donc entrer en dialogue sur le terrain rationnel pour être audibles par tous. Témoigner de façon audible en laissant de côté le jargon de tribu. Et bien voilà une belle feuille de route…pour faire vivre une pensée sociale vive !

En savoir plus http://arras.catholique.fr/page-35071.html